[Témoignage] – Veragrow, start-up montante de la Green Tech normande
Dans cette page :
Alexandre Bocage et Théo St Martin, diplômés ingénieurs CESI Rouen, ont créé VERAGROW, une start-up de la Green Tech spécialisée en lombriliculture.
Témoignage d’Alexandre Bocage
Diplômés CESI Ecole d’ingénieurs, vous êtes avec Théo Saint-Martin à la tête d’une start-up qui fait régulièrement parler d’elle. Dernier exemple en date, VerAgrow fait partie des 10 startup green à suivre. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l’évolution de votre entreprise ?
VERAGROW est une start-up dans le domaine de la green tech. Son objectif est d’améliorer l’efficacité de processus humain tout en respectant la biodiversité.
Actuellement tous nos efforts se dirigent vers le développement de nos solutions biostimulantes et d’enrobage de semences afin de les proposer au plus vite aux agriculteurs en recherche de compétitivité avec une éthique écologique.
Nous vivons actuellement une crise sanitaire sans précédent avec un impact économique incontestable. De nombreuses entreprises connaissent d’énormes difficultés, qu’en est-il pour vous ?
L’entreprise est catégorisée comme Deep-tech ce qui signifie à fort potentiel innovant avec des besoins en recherche et développement importants. Elle n’est pas encore secouée par la crise du COVID19.
En revanche nous espérons que la levée de fonds nécessaire à la bonne continuité du développement de VERAGROW ne verra pas enrayée par une frilosité d’investissement post COVID19.
Comment vous organiser-vous période COVID-19 ?
Beaucoup de télétravail et de visioconférences. Nous avons la chance de pouvoir compter sur des stagiaires motivés et passionnés cela facilite grandement notre management à distance. Quant aux vers de terre, eux ne connaissent pas la crise. Ils sont tout aussi voraces et procréateurs qu’en temps normal.
Comment voyez-vous l’avenir à moyen et long terme ?
Avec cette crise épidémique, on commence à pouvoir entrevoir un avenir plus local, made in France avec un respect grandissant pour la vie dans son ensemble. Nous pensons qu’il faut tirer des leçons de chaque situation pour évoluer aussi bien dans les mentalités qu’en société et c’est peut-être le moment clef.
Est-ce que cette situation va selon vous changer la donne et avoir un impact sur l’économie de demain et la façon de la gérer ? Resterons-nous sur le même modèle ?
La fragilité des voies d’approvisionnement dans divers domaines met en avant une dépendance importante à l’importation de pays éloignés géographiquement. Il va sans dire que tout le monde en a pris conscience avec les masques, le gel ou encore la farine.
L’indépendance agroalimentaire et de toute sa chaine est indispensable pour un pays agricole comme la France. De plus nous avons la chance d’être au sein d’une organisation européenne riche de diversité, il est donc important de relocaliser des secteurs clefs en France et en Europe.
Un message d’espoir ?
Depuis toujours l’Homme a toujours su s’adapter à des situations d’évolution forcées. Nous n’avons aucun doute sur nos capacités à surmonter ce cataclysme sanitaire.
Aujourd’hui la technologie peut permettre la construction d’un modèle économico-sociale plus en phase avec les enjeux écologiques. C’est donc à chacun de prendre conscience qu’il peut agir pour l’osmose entre l’homme et la planète, permettant ainsi des jours plus radieux pour nous comme pour les générations à venir.
Soutenir la start-up Veragrow
Depuis le 25 mai, Veragrow a lancé une campagne de financement participatif.
Votre don ne sera pas sans récompense puisque Veragrow propose des contributions progressives, comme le parrainage d’un ver de terre de l’équipe Veragrow…